Cet article est le deuxième d’une série de 3 articles qui traitent cette thématique sous 3 angles :

  • – Du point de vue économique
  • – Du point de vue de la santé publique
  • – Du point de vue des salariés

Pour aller plus loin sur la mise en œuvre d’une démarche de Préparation Physiques Pour le Travail (P3T®) : c’est ici.

Lien premier article : ici

DU POINT DE VUE DE LA SANTE PUBLIQUE

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS, 2018) mentionne qu’un quart de la population mondiale adulte, soit 1,4 milliard de personnes, n’est pas suffisamment active. L’organisation préconise par exemple une activité d’endurance modérée entre 2h30 et 5h par semaine pour un adulte (18-64 ans). Afin de tendre vers ces objectifs, l’OMS a lancé en 2018 le Plan d’action mondial pour promouvoir l’activité physique 2018-2030. Ce plan propose aux États, collectivités, et partenaires des actions et outils concrets pour favoriser la pratique d’une activité physique.

En termes de santé publique en lien avec le lieu de travail, il convient de distinguer trois problématiques :

  • L’inactivité physique, qui amène les employeurs à proposer plutôt des programmes liés à l’activité sportive (modérée à intense), ou toute action dont le but est de faire bouger les salariés (comme privilégier les escaliers…). Dans son étude publiée en février 2022, l’Anses relève que 95 % de la population adulte est exposée à un risque de détérioration de sa santé du fait d’une activité physique trop faible ou d’un temps passé assis trop important.
  • La sédentarité, qui va générer des aménagements de type bureaux assis/debout, la proposition de petits breaks ou toute autre action limitant le temps passé assis, comme par exemple l’utilisation de casques audio sans fil plutôt que des casques avec fil, pour faciliter la marche pendant les conversations téléphoniques. La sédentarité est le 4ème facteur de risque de mortalité au niveau mondial et a une incidence majeure sur la prévalence des maladies non transmissibles et la santé générale des population (OMS, 2010).
  • L’activité physique professionnelle intense, les TMS et les troubles associés (fatigue, douleurs, chutes), amenant des programmes de type échauffement avant prise de poste, ou encore étirements durant la journée de travail, afin de prévenir et/ou compenser des déséquilibrés liés à l’activité professionnelle.

Le prochain article traitera de ce sujet du point de vue du salarié.

Pour aller plus loin sur la mise en œuvre d’une démarche de Préparation Physiques Pour le Travail (P3T®) : c’est ici.

Sources : 

Plan d’action mondial de l’OMS pour promouvoir l’activité physique 2018-2030, Des personnes plus actives pour un monde plus sain, OMS, 2019, en ligne : https://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/327168/9789242514186-fre.pdf

Recommandations mondiales sur l’activité physique pour la santé, OMS 2012, en ligne : https://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/44436/9789242599978_fre.pdf

« Manque d’activité physique et excès de sédentarité : une priorité de santé publique », Anses, 15 février 2022, en ligne : https://www.anses.fr/fr/content/manque-d’activité-physique-et-excès-de-sédentarité-une-priorité-de-santé-publique, consulté en février 2022.

logo-footer

Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux: